Sylvain
Sous son nom de plume : Sylvain Villard, Michel Rigaud est un auteur ardéchois, né en 1936 à Privas. Alors qu’il était chargé des Relations Extérieures et de la Communication du Crédit Agricole de l’Ardèche, il entretiendra, une décennie durant, de nombreux rapports avec la Presse écrite départementale. Lorsqu’il mettra volontairement un terme à ses activités professionnelles (1992), il proposera sa collaboration à plusieurs journaux régionaux, en qualité de correspondant-pigiste. Il produira de très nombreux articles. Au motif de réaliser un texte commémoratif sur un combat ayant opposé, en 1943, dans la région des Vans, de jeunes maquisards à une unité allemande, il se mettra en quête de témoignages. Au-delà de son reportage, ses investigations vont le conduire à l’écriture et à l’autoédition d’un ouvrage : La tragédie de Thines. Ainsi débuta, en août 1993, son parcours littéraire. Il a signé son 25ème ouvrage en septembre 2020.
Par curiosité, puis par passion, Sylvain Villard s’est intéressé aux événements touchant la Seconde Guerre Mondiale en Ardèche. Quatorze de ses livres sont consacrés à cette période. L’auteur a produit aussi plusieurs albums sur la ville de Privas et sur l’Ardèche (histoires et contes) et une étude sur le Scoutisme.
Il publie son premier roman (La Montagne d’Alaric), et un ouvrage en langue allemande (Feldgrau) en septembre 2020.
Site internet et boutique en ligne :
https://sylvain-villard-auteur.fr/
https://sylvain-villard.com (livres d’occasion)
Contact :
rigaud-villard@wanadoo.fr – 04 75 64 44 18
BIBLIOGRAPHIE
Edition : 01-07-1993
166 page
ISBN : 2-9507731-0-9
Epuisé
La tragédie de Thines
Le 18 juillet 1943, huit jeunes hommes arrivent dans le hameau de « Tastevin » sur la commune de Thines. Ils s’installent dans une maison louée sous le couvert d’un séjour vacancier. Qui sont-ils ? Que viennent-ils faire ? Les habitants de cette vallée reculée de l’Ardèche cévenole s’interrogent. Au fil des jours les jeunes gens entrent en relations avec leurs plus proches voisins. Une petite fête est même organisée, un dimanche, qui réunira toute la jeunesse de Thines. On dansera. Rien ne transpirera pourtant des véritables raisons de la présence du groupe dans le hameau. En vérité, ces étrangers au pays sont des résistants FTP expédiés ici, depuis le camp de la « Fournache » (Drôme) via Marseille, pour soutenir un parachutage d’armes destiné à un réseau de renseignements de l’OSS (future CIA) mis en place par un certain Frédéric Brown. Le 31 juillet, les nouveaux locataires reçoivent la visite d’un personnage sympathique qui leur dit être recherché par les Allemands et vouloir quitter la € pour l’Algérie. Les maquisards, imprudents, le laisse repartir. Le 4 août, dans le petit matin, une unité allemande fait le siège puis attaque la maison où se sont retranchés les huit garçons…
Edition : 25-04-2000
315 Pages
ISBN : 2-9507731-4-1
Epuisé
Parcelles d’histoire
L‘ouvrage donne en 10 chroniques des exemples d’événements s’étant déroulés en Ardèche durant les années 1943-1944. Celles : d’un Belge qui, sous le couvert d’activité au profit de la Croix rouge, pratiquait à Privas le renseignement pour le compte du réseau SABOT et mettra en place une filière d’évasion en direction de l’€ – du terrible accident d’un avion anglais sur une hauteur du plateau ardéchois et le sauvetage du seul rescapé qui réussira à regagner l’Angleterre – de la destruction nocturne par deux résistants de l’Office de placement allemand installé dans la préfecture ardéchoise, – du terrible combat du maquis Bir Hakeim qui opposa dans le sud ardéchois 70 résistants à plusieurs centaines de soldats allemands – du massacre de tous les habitants d’un petit hameau cévenol par ces mêmes militaires de la Wehrmacht – de l’arrestation puis de l’exécution du libraire Adelbert de Privas, dénoncé pour ses activités résistantes – de l’équipe Jedburgh de la mission Pectoral et des Operational Group Louise et Betsy, parachutés en Ardèche pour instruire et soutenir la Résistance départementale – du train spécial parti de Marseille en direction de l’€ avec à son bord des déportés ; détourné de la vallée du Rhône sur la ville d’Annonay, puis attaqué par la Résistance locale, les prisonniers seront délivrés ; un fait unique en € semble-t-il – du bombardement du Pouzin par les Américains qui détruiront en partie la ville – des otages arrêtés à Tournon qui paieront de leur vie le dépit d’une colonne allemande en retraite dans la vallée du Rhône ; le seul rescapé racontera plus tard son extraordinaire et douloureuse aventure.
Edition : 01-03-2002
224 Pages
ISBN : 978-2-3577-1017-7
Prix 18 €
Commandant Bernard
Ce livre est entièrement consacré à l’action des résistants du secteur D de l’Armée Secrète en Ardèche et plus particulièrement à l’engagement de leur chef, le commandant Bernard.
Sylvain VILLARD y rapporte des événements complexes, douloureux, tragiques à bien des égards. Des événements faits d’exigence et de sacrifices mais en même temps, pour ceux de la Résistance, de moments exaltants. Le lecteur, au fil des pages, découvre, de l’intérieur, les activités ordinaires des hommes de l’AS du sud ardéchois : les mises en place, les parachutages, les embuscades, les coups de mains, les sauvetages de juifs… mais aussi plusieurs de leurs combats et les moments malaisés et controversés de l’épuration.
Il découvre aussi, au sein de cette effervescence, l’inévitable cortège des espoirs, des déceptions, des oppositions, des tiraillements, des luttes d’influence… trop bien nourris par les passions humaines
Edition : 25-04-2003
284 Pages
Epuisé
Des combats et des hommes – Partie 1
Tome I : Sylvain VILLARD conduit le lecteur, du camp de concentration de Dachau (une terrible expérience vécue par l’abbé René Fraysse) au drame de Sanilhac (l’exécution de 10 otages) ; de l’engagement du Chambon-de-Bavas, à la bataille du Cheylard (au cours de laquelle 300 résistants furent mis hors de combat) ; de l’embuscade victorieuse de la plaine de Banne (contre une forte colonne Allemande), aux activités d’une compagnie FTP bien spéciale (la bande du lieu-tenant Basile) ; des moments malheureux de la ville de Tournon, aux heures de sa libération.
Lieutenant Basile) ; des moments malheureux de la ville de Tournon, aux heures de sa libération.
Edition : 01-05-2020
270 Pages
Epuisé
Des combats et des hommes – Partie 2
Tome II : Il invite le lecteur à suivre le maire de Banne dans sa dangereuse aventure sous les menaces allemandes ; il le conduit du drame de la ferme de Chaland (St. Michel-de-Chabrillanoux), à la libération de la préfecture de l’Ardèche ; des misères des habitants de Châteaubourg, aux combats alpins du bataillon Fauveau. Il lui propose aussi trois témoignages qui viennent éclairer d’une lumière nouvelle des événements jusqu’alors imparfaitement présentés. Autant de chroniques porteuses d’instants dramatiques, affligeants, exaltants ou glorieux. Des combats et des hommes I et II, une suite historique révélatrice des jours sombres de l’Occupation. Des pages justes et toujours chargées d’émotion.
1ère édition : 01-11-2007
(illustration photographique)
250 Pages
Epuisé
L’Oubli
Le Puits de Fons, avec les châteaux de Rochemure et Logères ! la liste noire de la vallée du Doux ! : deux affaires étroitement liées aux opérations de la libération du département de l’Ardèche, dans les mois de juin, juillet et août 1944. Si, dans les pages de ce livre, l’auteur n’aborde pas directement les actions des résistants des Forces françaises de l’intérieur (Armée secrète et Francs-tireurs et partisans) dans leur lutte contre l’occupant et ses séides – des sujets qu’il a traités dans d’autres ouvrages – c’est pourtant bien de la Résistance en Ardèche que Sylvain VILLARD entend nous instruire. Mais en l’occurrence d’une Résistance peu connue. Oui ! d’une Résistance peu connue parce que quasiment passée sous silence par ceux qui ont déjà écrit sur elle. Une Résistance dont le rôle qu’elle joua dans la répression extrajudiciaire fut toujours minimisé, voire dénié.
Une Résistance par ailleurs sévèrement discréditée par ses adversaires, ceux qui, ne voulant voir en ses hommes qu’un ramassis sans foi ni loi, lui attribuèrent, injustement, les crimes les plus extravagants. Et, parce qu’il a pensé que pour mieux comprendre la dimension humaine de cette répression résistante, il était indispensable de la restituer dans le temps et le climat qui furent les siens, VILLARD nous invite à visiter, au préalable, le contexte national dans lequel évolua le Résistance française, puis l’environnement au milieu duquel s’exprima la Résistance ardéchoise. Ce n’est qu’après ce double éclairage et après nous avoir livré quelques-uns des textes qui firent dans le Presse la controverse de février 1951, que l’auteur donne enfin la parole aux acteurs et aux témoins de ces événements.
2ième édition
01-04-2015
(plans uniquement)
472 Pages
Prix 24€
L’Oubli – 2nde édition
« Cercle littéraire de la Plume Ardéchoise »
« Prix des lecteurs »
Le Puits de Fons, avec les châteaux de Rochemure et Logères ! la liste noire de la vallée du Doux ! : deux affaires étroitement liées aux opérations de la libération du département de l’Ardèche, dans les mois de juin, juillet et août 1944. Si, dans les pages de ce livre, l’auteur n’aborde pas directement les actions des résistants des Forces françaises de l’intérieur (Armée secrète et Francs-tireurs et partisans) dans leur lutte contre l’occupant et ses séides – des sujets qu’il a traités dans d’autres ouvrages – c’est pourtant bien de la Résistance en Ardèche que Sylvain VILLARD entend nous instruire. Mais en l’occurrence d’une Résistance peu connue. Oui ! d’une Résistance peu connue parce que quasiment passée sous silence par ceux qui ont déjà écrit sur elle. Une Résistance dont le rôle qu’elle joua dans la répression extrajudiciaire fut toujours minimisé, voire dénié.
Une Résistance par ailleurs sévèrement discréditée par ses adversaires, ceux qui, ne voulant voir en ses hommes qu’un ramassis sans foi ni loi, lui attribuèrent, injustement, les crimes les plus extravagants. Et, parce qu’il a pensé que pour mieux comprendre la dimension humaine de cette répression résistante, il était indispensable de la restituer dans le temps et le climat qui furent les siens, VILLARD nous invite à visiter, au préalable, le contexte national dans lequel évolua le Résistance française, puis l’environnement au milieu duquel s’exprima la Résistance ardéchoise. Ce n’est qu’après ce double éclairage et après nous avoir livré quelques-uns des textes qui firent dans le Presse la controverse de février 1951, que l’auteur donne enfin la parole aux acteurs et aux témoins de ces événements.
édition : 30 mars 2011
364 Pages
Epuisé
Les sacrifiés de la Fournache
Les tirs des fusils et des armes automatiques se sont tus. Après tant de bruits, c’est soudain un grand calme. Deux granges à foin et une maison du hameau de Tastevin sur la commune de Thines en Ardèche, finissent de se consumer. Les fumées grises de l’incendie montent dans le ciel matinal.
Des ordres en allemand son criés. Des soldats vert-de-gris s’affairent autours des bâtiments. Tout à côté, à même l’herbe d’un bout de pré, à l’ombre d’un châtaignier, des corps ont été rassemblés. Ceux de six jeunes résistants du mouvement des Francs-tireurs et Partisans, venus du maquis drômois de La Fournache…
Fans sont ouvrage, Sylvain VILLARD nous engage à suivre cette Affaire dans la dimension qui fut en réalité la sienne. Une version enrichie de scènes et d’actes nouveaux dans lesquels s’expriment plus largement les principaux personnages et où apparaissent des acteurs précédemment ignorés.
Mais en même temps, il nous propose de découvrir les tragiques événements de Tastevin, dépouillés des fabulations, des exagérations, des inexactitudes et des certitudes relevées ici et là dans les récits qui en ont été – ou qui en sont parfois – faits (1).
(1) Ce livre est une reprise de la parution : La tragédie de Thines (1993). Leur nombre de pages (166 pour l’édition de 1993) et (364 pour celle de 2011) témoignent de l’importance des recherches entreprises par l’auteur pour élargir l’aire de cet événement.
édition : 10 mai 2013
204 Pages
ISBN 978-2-9525-0353-2
Prix 18 €
En Ardèche sous l’occupation – Livre 1
Livre 1 – Introduction générale : l’Ardèche s’installe dans l’Occupation.
Octobre 1940 : Govers le Belge, un agent secret en Ardèche (Privas et le département) ;
27 avril 1943 : Des ouvriers pour le STO ou de l’usine au camp de Dachau ;
04 novembre : Un avion anglais s’écrase sur le rocher de Bourboulas (Marcols-les Eaux) ;
31 janvier 1944 : Deux hommes pour une bombe dans la ville (Privas) ;
26 février et 3 mars : Le maquis Bir Hakeim et les fusillés de Labastide-de-Virac.
édition : 10 mai 2013
214 Pages
ISBN 978-2-9525-0354-9
Epuisé
En Ardèche sous l’occupation – Livre 2
Livre 2 – 13 avril : Arrestation, torture et exécution du libraire résistant (Privas et Viviers) ;
21 avril : Intervention et répression allemandes à Sanilhac ;
16 juin : L’échec du commando FTP du lieutenant René (Le Pouzin) ;
29 juin : Les attaques des 31e et 32e compagnies AS ou le disparu du Chambon de Bavas ;
05 et 06 juillet : La bataille du Cheylard et le combat de Burianne.
édition : 10 mai 2013
214 Pages
ISBN 978-2-9525-0355-6
Prix 18 €
En Ardèche sous l’occupation – Livre 3
Livre 3 – 06 juillet : L’incendie du château de La Chèze (Le Cheylard) ;
12 juillet : Fallait-il condamner et exécuter la capitaine Francoeur ? (vallée de l’Eyrieux – Antraigues) ;
Juillet/novembre L’emprise de la Résistance dans Les Boutières ;
20 juillet : Le lieutenant Basile ou de l’équipe spéciale à la 7/113e compagnie (de Lamastre à Tournon) ;
29 juillet : L’embuscade de la plaine de Banne (région des Vans).
édition : 10 mai 2014
192 Pages
ISBN 978-2-9525-0356-3
Prix 18 €
En Ardèche sous l’occupation – Livre 4
Livre 4 – 30 juillet : L’infortune de Paul Maes ou la périlleuse aventure de M. le maire (Banne, les Vans) ;
30 juillet : Le drame meurtrier de la ferme de Chaland (Saint-Michel-de-Chabrillanoux) ;
04 août : Le sauvetage des déportés marseillais ou un train pour l’Allemagne (Le Teil, Peyraud, Annonay) ;
06 août : La ville sous les bombes américaines (le Pouzin).
édition : 10 mai 2014
202 Pages
ISBN 978-2-9525-0357-0
Epuisé
En Ardèche sous l’occupation – Livre 5
Livre 5 – 12 août : La retraite de la garnison allemande ou une préfecture libéré (Privas) ;
12 août : Les soixante millions de la Banque de France (Privas, Annonay) ;
15 août : Imprudences de l’abbé Mandaroux ou une exécution controversée (Mirabel, Saint-Privat, Antraigues).
édition : 10 mai 2014
218 Pages
ISBN 978-2-9525-0358-7
Prix 18 €
En Ardèche sous l’occupation – Livre 6
Livre 6 – 18 août : Les terroristes de Châteaubourg (Saint-Péray, Cornas, Châteaubourg) ;
24 août : Malheurs et libération de la sous-préfecture (Tournon) ;
27 août : Les fusillés des Sablettes ou le miraculé d’Ozon (région de Tournon)
29 août : Bourg-Saint-Andéol bombardé ou, en images les ruines d’une ville ;
05 octobre : Le bataillon Fauveau ou les Ardéchois du 15/9 dans les Alpes (région de Briançon)
10 août 1946 : Privas, la nuit indigne des plaques de la désunion.
Edition : 30 juillet 2020
240 pages
ISBN : 979-10-94979-02-0
Prix 23 €
Six femmes dans la résistance
Si les ouvrages édités sur les événements qui marquèrent l’Occupation allemande en Ardèche évoquent l’engagement dans la Résistance de certaines femmes courageuses, aucun de leurs auteurs ne s’y attache à approfondir le rôle qu’elles y tinrent. Nul livre ne leur a jamais été entièrement consacré.
C’est ce que fit remarquer à Sylvain VILLARD une de ses libraires. Il se décida alors à remédier à cette inattention ou à cet oubli des historiens et chercheurs ardéchois, reconnaissant en faire partie. Il engagea aussitôt des recherches. Il nous dit :
« Je pensais trouver dans plusieurs des ouvrages donnant une présentation assez complète sur la Résistance en Ardèche, des informations susceptibles d’orienter mon étude sur les femmes engagées au service des maquis ou des réseaux. Ma quête se révéla décevante. »
En effet, les pages des archives ou des écrits consultés lui livrèrent très peu de noms. Et lorsqu’elles désignent celui de telle dame ou de telle jeune fille, il n’est suivi que par un commentaire insignifiant. Une pauvreté de renseignements qui ne permet pas l’écriture d’un chapitre sur la personne. De la centaine de noms que lui a communiquée le Musée de la Résistance et de la déportation du Teil, il a pourtant pu en retenir six. Ceux de six femmes de devoir dont l’engagement dans la Résistance lui permirent d’écrire cet ouvrage.
Cette étude intéresse les parcours résistants de :
Georgette Barde (Privas), Lucette Olivier (Le Teil – dénoncée et assassinée par une patrouille allemande), Marie Giraud (Marcols-les-Eaux), Albertine Maurin (Bourg-Saint-Andéol – dénoncée et fusillée à Sanilhac avec 9 autres otages), Marie-Louise Aymard (Labégude-Lyon – arrêtée et déportée à Ravensbruck), Fernande Pradon (Marseille – après avoir été torturée faisait partie d’un convoi de déportés délivré par une action de l’Armée secrète à Annonay).
Edition : 10-09-2020
340 pages
ISBN : 979-10-94979-04-4
Prix 25 €
FELGRAU (en allemand)
En 2018, j’ai eu l’occasion de recevoir, chez moi à Vallon-Pont-d’Arc, M. Michel RIGAUD, auteur Ardéchois bien connu. Ses recherches historiques sur la Seconde Guerre Mondiale en Ardèche font référence. Je connaissais déjà plusieurs de ces ouvrages qu’il signe sous son nom de plume : Sylvain VILLARD. J’appréciais son écriture et surtout sa grande impartialité.
Mon visiteur était venu avec un projet d’édition en langue allemande. La ville-préfecture française de Privas étant jumelée avec la ville de Weilburg/Lahn, il souhaitait publier un livre en allemand sur l’occupation de la cité par la Wehrmacht, de décembre 1942 à août 1944. Une période, qu’enfant, il avait connue. Il me dit :
« Lors de mes séances de dédicaces, j’ai en effet constaté que les Allemands résidant en €, ceux qui y possèdent une résidence secondaire ou qui viennent en Ardèche en touristes, s’intéressent aux événements qui se sont déroulés en € à cette époque. Des faits qui font aussi partie de l’Histoire de l’€. »
Michel RIGAUD-VILLARD venait donc me demander de traduire son texte. Cette perspective m’a enthousiasmé. Il a eu mon accord.
Au cours du travail de traduction j’ai pu prendre connaissance de ses autres ouvrages traitant d’événements de résistance en Ardèche, et je pensais que l’occasion de cette publication méritait de ne pas s’en tenir aux seuls événements intéressant la ville de Privas. Le lecteur allemand devait, me semblait-il, être plus amplement éclairé sur la diversité en lieux et en temps des situations étudiées par l’auteur. Je lui ai donc proposé de choisir six autres textes parmi les 28 constituant son travail sur : L’Occupation en Ardèche.
Des amis germanophones qui me font le plaisir de venir me voir et auxquels j’ai soumis le manuscrit du livre, se sont passionnés de l’ensemble des faits présentés.
En vous proposant cet ouvrage à votre lecture, je suis certain que vous allez découvrir une écriture plus intime de la petite histoire de la Seconde Guerre mondiale en Ardèche ; vous apprécierez aussi l’objectivité de ses textes. Peut-être voudrez-vous offrir ce livre à un ou une ami€ germanophone pour leur permettre de le découvrir.
édition : 01-06-1997
331 Pages
ISBN 2-9507731-1-7
Epuisé
Scouts de France (tome 1)
Le Scoutisme est vraisemblablement le mouvement de jeunesse qui a le plus enthousiasmé les adolescents de notre pays. Les Scouts de France, créés en 1920, ont accueilli dans leurs unités près d’un million deux cent mille garçons et ils revendiquent aujourd’hui quelque cent vingt mille membres [références 1997]. À Privas en Ardèche, les Scouts de France sont nés en 1926 à l’initiative d’un prêtre, l’abbé Mandaroux. Depuis, le Mouvement n’a jamais connu d’interruption. En soixante et dix ans d’existence, près de douze cents garçons ont été scouts dans les rangs de la Troupe Sainte Jeanne d’Arc (et, durant l’Occupation allemande, eux de la troupe Lyautey. Le Scoutisme a incontestablement marqué la vie de la cité privadoise. À leur « école du service », les Scouts de France ont formé de nombreux jeunes. Devenus adultes, beaucoup d’entre eux se sont tout naturellement engagés pour la Cité ou pour l’Eglise, pour y exercer des responsabilités municipales, syndicales, associatives, sociales… ou dans le sacerdoce. Il y en eut aussi qui, des premiers, entrèrent dans la Résistance
Sylvain Villard nous invite à suivre la piste de ces scouts de la 1ière Privas qui, durant les soixante et dix dernières années, intéressèrent tant de familles de la ville. Et, pour que le lecteur puisse mieux comprendre le scoutisme, son implantation en France, son acceptation (laborieuse) par l’Eglise catholique, il nous convie à le suivre sur les traces de Baden-Powell et sur celles des hommes qui firent les Scouts de France. L’auteur est d’autant plus à l’aise sur ces chemins de découverte, qu’il fut lui-même louveteau, scout, routier (branche aînée), puis chef de troupe, chef de Groupe (y compris les unités féminines des Guides de France). Il nous parle aussi de Louis Mandaroux, l’aumônier fondateur, de son parcours de prêtre et de sa fin tragique et obscure, un matin d’août 1944.
édition : 01-06-1997
331 Pages
ISBN 2-9507731-2-5
Epuisé
Scouts de France (tome 1)
Le Scoutisme est vraisemblablement le mouvement de jeunesse qui a le plus enthousiasmé les adolescents de notre pays. Les Scouts de France, créés en 1920, ont accueilli dans leurs unités près d’un million deux cent mille garçons et ils revendiquent aujourd’hui quelque cent vingt mille membres [références 1997]. À Privas en Ardèche, les Scouts de France sont nés en 1926 à l’initiative d’un prêtre, l’abbé Mandaroux. Depuis, le Mouvement n’a jamais connu d’interruption. En soixante et dix ans d’existence, près de douze cents garçons ont été scouts dans les rangs de la Troupe Sainte Jeanne d’Arc (et, durant l’Occupation allemande, eux de la troupe Lyautey. Le Scoutisme a incontestablement marqué la vie de la cité privadoise. À leur « école du service », les Scouts de France ont formé de nombreux jeunes. Devenus adultes, beaucoup d’entre eux se sont tout naturellement engagés pour la Cité ou pour l’Eglise, pour y exercer des responsabilités municipales, syndicales, associatives, sociales… ou dans le sacerdoce. Il y en eut aussi qui, des premiers, entrèrent dans la Résistance
Sylvain Villard nous invite à suivre la piste de ces scouts de la 1ière Privas qui, durant les soixante et dix dernières années, intéressèrent tant de familles de la ville. Et, pour que le lecteur puisse mieux comprendre le scoutisme, son implantation en France, son acceptation (laborieuse) par l’Eglise catholique, il nous convie à le suivre sur les traces de Baden-Powell et sur celles des hommes qui firent les Scouts de France. L’auteur est d’autant plus à l’aise sur ces chemins de découverte, qu’il fut lui-même louveteau, scout, routier (branche aînée), puis chef de troupe, chef de Groupe (y compris les unités féminines des Guides de France). Il nous parle aussi de Louis Mandaroux, l’aumônier fondateur, de son parcours de prêtre et de sa fin tragique et obscure, un matin d’août 1944.
édition : 10-10-2018
214 Pages
ISBN 979-10-94979-01-3
25 €
Un parcours militaire en images
Le Scoutisme est vraisemblablement le mouvement de jeunesse qui a le plus enthousiasmé les adolescents de notre pays. Les Scouts de France, créés en 1920, ont accueilli dans leurs unités près d’un million deux cent mille garçons et ils revendiquent aujourd’hui quelque cent vingt mille membres [références 1997]. À Privas en Ardèche, les Scouts de France sont nés en 1926 à l’initiative d’un prêtre, l’abbé Mandaroux. Depuis, le Mouvement n’a jamais connu d’interruption. En soixante et dix ans d’existence, près de douze cents garçons ont été scouts dans les rangs de la Troupe Sainte Jeanne d’Arc (et, durant l’Occupation allemande, eux de la troupe Lyautey. Le Scoutisme a incontestablement marqué la vie de la cité privadoise. À leur « école du service », les Scouts de France ont formé de nombreux jeunes. Devenus adultes, beaucoup d’entre eux se sont tout naturellement engagés pour la Cité ou pour l’Eglise, pour y exercer des responsabilités municipales, syndicales, associatives, sociales… ou dans le sacerdoce. Il y en eut aussi qui, des premiers, entrèrent dans la Résistance
Sylvain Villard nous invite à suivre la piste de ces scouts de la 1ière Privas qui, durant les soixante et dix dernières années, intéressèrent tant de familles de la ville. Et, pour que le lecteur puisse mieux comprendre le scoutisme, son implantation en France, son acceptation (laborieuse) par l’Eglise catholique, il nous convie à le suivre sur les traces de Baden-Powell et sur celles des hommes qui firent les Scouts de France. L’auteur est d’autant plus à l’aise sur ces chemins de découverte, qu’il fut lui-même louveteau, scout, routier (branche aînée), puis chef de troupe, chef de Groupe (y compris les unités féminines des Guides de France). Il nous parle aussi de Louis Mandaroux, l’aumônier fondateur, de son parcours de prêtre et de sa fin tragique et obscure, un matin d’août 1944.
édition : 01-09-2015
132 Pages
130 Photos
ISBN 979-10-94979-00-6
16 €
Le Domaine de Chabanet en Ardèche
J’ai devant moi, nous dit l’auteur, depuis les hauts du domaine, les toitures étagées de Chabanet, ses murs éclatants de blancheur et ses autres, bâtis de pierres noires. Un Chabanet tout neuf, tel qu’il était en son année d’accomplissement : 1900 !
Cent vingt ans ont passé… Plus d’un siècle donc, fait d’années de bonheur pour les gens des deux aimables familles, de mois de contraintes pour ceux que la guerre conduisit jusqu’ici, et d’un quasi abandon. Après les déprédations humaines portées aux bâtiments, la nature, peu à peu avait investi le hameau.
Puis un jour, un jeune homme se mit en tête de ramener la vie en ce lieu déserté : Frédéric Borne. Un jeune homme de la famille. Son lointain parent, Jules Michelon, avait fait de Chabanet une résidence vacancière ; lui, son cousin de la quatrième génération, l’a relevé et transformé en gîtes vacanciers.
C’est ainsi que les lieux ont retrouvés leur raison d’être : l’accueil ! Si cette bienvenue fut autrefois réservée aux membres et aux amis de la dynastie d’une double lignée familiale, elle est proposée aujourd’hui, à qui souhaite venir s’y reposer et s’y détendre.
Les recherches menées par Sylvain Villard apprendront au lecteur l’histoire de Chabanet, tout en lui permettant de connaître les principaux personnages qui virent vivre ce superbe lieu de villégiature.
édition : 02-11-98
244 Pages
ISBN 2-950773-3-3
Epuisé
Privas au passé simple
Cet ouvrage s’inscrit dans la tradition littéraire qui caractérise les écrivains locaux amoureux du pays. Ce livre, agréable à lire, riche d’informations et donné dans une écriture alerte, plaira aux curieux de faits authentiques. Il passionnera ceux qui s’intéressent à ces événements qui, de près ou de loin et à des degrés divers, marquèrent la vie de la ville de Privas. Mais, dans son avant-propos, Sylvain Villard avertit le lecteur :
« Je ne me veux que simple conteur, sérieux mais point savant. Un guide qui, sur la foi de ce qu’il a appris de ses recherches, de ses lectures, de ses conversations et de ses observations, veut vous faire découvrir un peu de son pays tout en vous livrant quelques-uns des moments de son histoire. »
Ainsi l’auteur se déclare-t-il vagabond dans la ville et ses entours, sans se départir pourtant du sérieux qu’exige sa démarche. Il nous invite donc à le suivre dans une promenade à travers les rues et les places de la vieille cité privadoise… et plus loin encore. Après les pages inspirées par le grand tableau accroché au mur de l’Hôtel de ville – celui représentant le siège et le sac de la capitale vivaroise huguenote, en 1629 – il nous fait signe de l’accompagner sur la piste de ses découvertes. »
édition : 01-05-1999
128 Pages
219 Photos
ISBN 2-84253-224-4
Epuisé
Privas mémoires en images
Ancienne capitale du Vivarais, fière cité huguenote mise à sac, en 1629, par Louis XIII et Richelieu Privas en Ardèche se plaît depuis plus de deux siècles dans son rôle de ville-préfecture.
A partir de cartes postales et vieilles photographies, la plupart inédites, Sylvain Villard invite le lecteur à découvrir sa ville des années 1890-1960. Ainsi, au fil des pages, l’auteur propose aux curieux des temps anciens, des images attachantes, témoins de la mémoire de la cité.
Plus que de simples légendes identitaires, les textes qui soulignent chaque document se veulent porteurs d’informations oubliées ou ignorées.
Un album riche de souvenirs et chargé d’émotion
édition : 01-09-2005
224 Pages
313 Photos
ISBN 2-9507731-9-2
13 €
Moments d’autrefois en Ardèche
Ce livre-album ne prétend nullement au titre d’ouvrage D’Histoire. Les textes qui accompagnent les images se réfèrent cependant à des faits avérés et à la petite histoire des sujets présentés. Des relations utiles pour les situer dans le temps et les expliquer.
Moments d’autrefois en Ardèche devait concernait la seule ville de Privas. Mais voilà que deux autres localités ardéchoises, chères au cœur de l’auteur, lui firent signe en lui rappelant qu’il possédait aussi sur elles de nombreuses photographies.
L’une est Vals-les-Bains qui, dans ses très jeunes années, fut pour son frère cadet et lui, leur Disneyland. Passer en famille un dimanche dans le parc de cette station thermale aux fontaines « d’eaux qui piquent », avec la promesse du spectacle intermittent du jet de sa mystérieuse source, était pour une vraie récompense et une joie renouvelée.
L’autre est le gros bourg des Vans dont le charme de ses vieux murs et la convivialité de ses habitants l’avaient séduit. C’est pourquoi le lecteur rencontrera dans cet ouvrage des pages consacrées à la ville pétillante du bord de la Volane et d’autres, rapportant un spectacle des Compagnons du Gerboul, en une foire des années
édition : 01-05-2009
343 Pages
650 Photos et documents
ISBN 2-9525035-1-6
25 €
LE GRAND ALBUM AU COEUR DE PRIVAS ET SES ENVIRONS
Ce livre n’est pas une étude historique, pas plus qu’il ne se veut ouvrage d’art photographique. Il est un album, tout simplement. Un album fait de vieilles cartes postales et d’images anciennes saisies par des objectifs d’amateurs.
Ces photographies d’éditeurs et de particuliers, quel que soit leur sujet, sont devenues avec le temps, des témoignages. Des affirmations d’une époque ou du n’autre, avec ses environnements, ses contextes, ses êtres…
En ouvrant les pages du Grand Album produit par Sylvain Villard, vous découvrirez ce que fut la ville dans la première moitié du 20e siècle. Vous retrouverez aussi des manifestations retenues par des prises de vue plus récentes.
Et, parce qu’il n’y a pas de ville ou de village sans la vie que lui insufflent ses habitants, vous les verrez, ces femmes et ces hommes, dans des moments exceptionnels. Ainsi, des joies, des jeux, des pratiques sportives, des bancs d’écoles, des promenades en famille, mais aussi des labeurs… autant d’activités qui furent ces heures d’autrefois.
édition : 01-10-2004
224 Pages
ISBN 2-9507731-8-4
Epuisé
HISTOIRES ET CONTES DU JEUDI
Ces pages dans lesquelles Sylvain Villard fait revivre, arrangés par sa plume, des instants d’autrefois et enfante des aventures puisées dans son imaginaire. C’est ainsi qu’il nous parle de la belle Muse du jardinier, des tourments de Chantebise, de la touchante Mame Barberie, de la batteuse d’Alexandre et de l’émouvant Noël de Rigalou. Il nous entraîne à la suite de l’extraordinaire petit train de l’Ardèche et de l’énigmatique trésor des moines de l’abbaye de Mazan. Il nous fait découvrir les personnages pittoresques d’un petit village au milieu des vignes, nous conduit auprès de Mobiles qui bataillent contre les Prussiens, et des poilus qui se terrent dans leurs tranchées de la der des der. Puis nous invite dans l’enivrante cave d’Honoré. Alors il nous conte le Rocher de la sorcière, la Maison de Robert le diable, l’histoire de Pré du roy et celle de ce châtelain prétentieux qui offensa toute une ville. Il nous révèle aussi, discrètement, l’amour du narrateur pour sa trop séduisante cousine.
Et, parce que la nature même de son livre lui en donne l’occasion, l’auteur nous propose de rencontrer dans ses pages, pour le seul plaisir de leur bonne compagnie, des mots oubliés ou abandonnés par le bien dire d’aujourd’hui. Ainsi allez-vous les trouver, installés sans manière dans la prose de ses histoires et de ses contes.
Autant de termes obsolètes qu’il nous invite à aborder, non comme d’étonnants inconnus ou de vieux amis perdus et retrouvés, des compagnons de lecture encore capables de nous parler, peut-être même de nous charmer.
édition : 15-09-2000
504 Pages
ISBN 979-10-94979-03-7
25 €
La montagne d’Alaric
La Montagne d’Alaric appuie l’essentiel de son récit sur des faits réels. Sylvain Villard, pourtant, laisse libre cours aux personnages qui font cette histoire. Des personnages sortis de son imaginaire qui côtoient, ici et là, des hommes et des femmes ayant vécu certains des événements qui se succédèrent dans la vie de Fernand Lacas-Montignac. Ce sont ces êtres, vrais et créés, qui guidèrent la plume de l’écrivain ardéchois.
L’auteur, fidèlement, situe sa narration dans les contextes, les actualités et les lieux concernés par le parcours romanesque de ce Fernand des Corbières. Ainsi le lecteur peut-il le suivre et découvrir son enfance et son adolescence dans les vignes et dans ses errances dans sa Montagne d’Alaric. Le retrouver dans ses années de pension au collège Stanislas de Carcassonne. Le surprendre à Toulouse dans la découverte de sa première passion amoureuse.
Puis ce sera Paris où il reprendra ses études de médecine, Privas en Ardèche ensuite, un département attachant dans lequel il fera une grande partie de sa carrière. Une vie en province interrompue par son engagement volontaire dans la deuxième guerre mondiale, du côté de Forbach. Enfin ses années à Marseille sous l’Occupation nazie.
Et il y aura sa rencontre avec Louise de Villiers. Louise, la magnifique, Louise l’admirable, Louise la Belle, le véritable amour de sa vie. Mais aussi Louise la résistante qui sera arrêtée par la police de la SS…