Le Cercle des Auteurs Ardéchois, est une association de loi 1901 qui regroupe en son sein écrivaines et auteurs, poétesses et conteurs, photographes et libraires, illustratrices et dessinateurs, toutes les amoureuses ou passionnés de beaux mots, de belles phrases, de jolies photos, d’albums pour enfants…

La vocation du Cercle est donc purement littéraire et s’articule autour de trois axes :

l’organisation de salons du livre en Ardèche ;
la promotion de l’écriture aux enfants des écoles ;
la mise en valeur de l’action culturelle au travers de la Confrérie de la Plume Ardéchoise qui intronise, chaque année, des personnes qui aident l’association dans son développement et son fonctionnement (élus, des écrivains connus au niveau national, des éditeurs, …).

Le siège social de l’association se situe au Château de Joyeuse, siège de la Bibliothèque du livre Ardéchois.

LES DÉBUTS

Le Cercle trouve son origine dans un courrier que m’a adressé Michel Rigaud (et à d’autres sans doute) en septembre 1998. Il s’agissait surtout de favoriser nos ventes. Cependant rien ne s’ est passé, jusqu’au printemps 2004, où nous reprenons le projet. Nous protestons même contre une pratique commerciale de la « la Fontaine de Siloé » (10 mai 2005) et nous passons une convention de partenariat avec « l’Échoppe Paysanne » (3 août 2005) avant même d’exister officiellement. Ces premières manifestations n’auront pas de suites.

Le 11 juillet 2005, nous rencontrons Michel Teston, alors président du Conseil Général, Pascal Terrasse, son successeur désigné, Nelly Vingtdeux, alors directrice de la B.D.P., Gil Breysse, directeur de « Reliefs ». Il est convenu que nous devrons chaque mois fournir un compte-rendu de nos parutions, publiées par « Reliefs ». En fait, cette publication se produira une seule fois, du fait de l’opposition de Gil Breysse, passant outre aux ordres de sa hiérarchie.

Le 5 novembre 2005, se tient l’assemblée générale constitutive, composée de Sylvette Béraud-Williams, Claude (F) Vincent, Henri Blanc, Jean-Marc Gardès, Yves Paganelli, Michel Riou, Michel Rigaud, Jean-François Lacour, Michel Carlat. Nicole Cappeau nous rejoint le 10 novembre suivant. Les statuts sont approuvés et paraissent au Journal Officiel le 8 décembre 2005.

Entre temps, nous avons participé au 2ème Festivin de Viviers (26-27 novembre 2005), en tant que Cercle des Auteurs Ardéchois, avec un beau succès. J’avais essuyé les plâtres, seul, en 2004.

Au printemps 2006, puis à l’automne, nous tentons de forcer la porte des grandes surfaces, en allant vendre à Auchan (Guilherand-Granges) au prix de difficultés sans nombre, qui nous font renoncer (sauf Michel Rigaud). Nous n’aurons par contre jamais aucune peine à vendre à Super U à Privas, où nous sommes toujours bien accueillis (Rigaud, Blanc, Lacour, moi, notamment).

Mais le 24 novembre 2006, c’est le départ de quatre membres, (Sylvette Béraud-Williams, Jean-Marc Gardès-trésorier, Claude Vincent, Paule Valette, qui avait brièvement adhéré) au motif que nous ne pensons qu’à la vente, et qu’on pensait trouver autre chose dans ce Cercle.

TENTATIVES DE POPULARISATION

Cette affaire, douloureusement ressentie par plusieurs, fut suivie du décès de Michel Carlat, au printemps 2007 je crois, puis du départ de Nicole Cappeau à la suite d’une étrange altercation de son mari avec l’un d’entre nous. Le Cercle fut alors très réduit (Michel Rigaud, Michel Riou, Henri Blanc, Jean François Lacour). Cette année 2007 fut semble-t-il bien terne, d’autant que le Festivin de Viviers n’eut pas lieu cette année-là. Il se tint tout de même au printemps suivant pour la 3ème fois (19-20 avril 2008), mais disparut bientôt, avant de ressurgir ces dernières années vers Aubenas sans que personne ne songe semble-t-il à nous convier. Il nous faudra revenir à la charge.

Le Cercle parvint pourtant à survivre, en organisant d’une part un salon des Ecrivains dans l’Ecomusée de Chirols le 31 juillet 2008, puis un concours de la « Châtaigne d’Or », doté de livres, ouverts aux auteurs du département. Il y eut deux prix, l’un pour Vincent Didier (« Papillon Libéré ») et l’autre pour Sylvain Villard (pour « l’Oubli », je crois). Il me semble qu’il y avait un prix pour la fiction, un pour l’histoire. Les résultats furent proclamés à l’Office du Tourisme de Privas, à ce jour toujours notre siège social, le 20 novembre 2008. Jean Nito nous rejoignit en décembre 2008.

Au printemps 2009, nous participâmes à l’invitation de la Maison des Poètes de Vesseaux, le 14 mars, à une assez triste journée du Livre, puis sous la pluie, au 80ème anniversaire des Caves Vivaraises à S.Etienne de Fontbellon. Le 25 juillet 2009, nous organisâmes un second Salon des Ecrivains à Chirols, qui eut un succès bien modeste.

UN CERTAIN RENOUVEAU

L’arrivée de nouveaux membres, comme Pierre – Antoine Courouble, nous permit de publier à partir de l’été 2009 des nouvelles estivales dans « la Tribune », de participer au Salon Gourmand de Joyeuse de 2009, et surtout de créer la Confrérie de la Plume Ardéchoise, définie comme le regroupement de ceux qui sans écrire, vivent du livre : illustrateurs, libraires, imprimeurs, éditeurs, etc. Le premier chapitre intronisa, je crois, Frances Harper, Michel Rissoan et Roland Hours. Puis, ce fut le projet de salon à Guilherand-Granges, à l’Agora, pour lequel nous rencontrâmes Mathieu Darnaud, maire de cette ville, et qui échoua plus du fait de la défection de l »association valentinoise « Arts et Passion » que de notre fait. (automne-hiver 2011). Il faut reconnaître que nous étions loin de nos bases. Mais il fallait se faire connaître, et re-connaître, au moins au niveau départemental.

Ce fut alors que nous organisâmes grâce à Michel Rigaud et à ses amis le 1er salon de Coux, (10 avril 2011) avec l’aide de la municipalité et de deux associations locales. Nous conviâmes un imprimeur, une calligraphe, une relieuse. Le maire de Coux, le conseiller général (Saulignac) nous honorèrent de leur présence, mais le public fut réduit. La fin de l’année fut marquée par une seconde participation au Salon Gourmand de Joyeuse, perturbée par la pluie. Le 25 mars 2012, ce fut le second salon de Coux, moins suivi que le premier. Dès l’automne 2011, nous étions en pourparlers avec la mairie d’Aubenas, pour une série de soirées littéraires sous la nouvelle halle de la ville, avec l’appui de « Ma Bastide » et de Fréquence 7.

Les soirées 2012 d’Aubenas nous permirent de rencontrer de nouveaux écrivains ; l’ambiance fut fort sympathique… mais malgré nos efforts d’animation, le public, pour l’essentiel, ne vint pas ou peu. Au printemps 2013, nous (Ambroise Luc, Jean Tirelli…) organisèrent un concours de poésie apprécié ; pendant l’été 2013, nouvelles soirées littéraires sous la halle, moins nombreuses, mais peut-être un peu plus suivies par le public. A l’automne 2013, nouvelle participation au Salon Gourmand de Joyeuse, à nouveau perturbée par le mauvais temps. Et puis, ce 9 février 2014, salon du Teil et nouvelle intronisation au sein de la Confrérie (Tirelli, Céline Gonin, Chevassut)… et puis…

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